Lège-Cap-Ferret : Urgence sur l’érosion des parcs ostréicoles
L’érosion au Mimbeau menace les parcs ostréicoles de Lège-Cap-Ferret, suscitant débat et inquiétude.
Une visite sur site pour évaluer la situation
Ce mardi 30 juillet, plusieurs acteurs concernés par l’affaissement de la défense sous-marine protégeant les parcs ostréicoles du Mimbeau se sont réunis pour une visite sur site. La délégation, comprenant la députée Sophie Panonacle, le maire Philippe de Gonneville, et divers représentants des autorités régionales et des associations locales, a souligné la dégradation de cette structure empirique et artisanale, essentielle pour contrer le courant du Teychan.
Débat sur l’urgence d’agir
La question de la rapidité d’action a divisé les participants. Philippe de Gonneville a insisté sur la nécessité d’analyses précises pour évaluer la situation. Si une urgence est confirmée, les études d’impact environnemental pourraient être contournées pour permettre une intervention rapide. Cependant, certaines associations et ostréiculteurs, comme Benoît Bartherotte et Olivier Laban, estiment que la situation est suffisamment critique pour justifier une action immédiate sans attendre de nouveaux relevés.
Positions divergentes sur l’urgence de la situation
Les avis divergent fortement au sein des parties prenantes. Jean Mazodier de « Protection et aménagement » est plus mesuré, suggérant que l’urgence n’est pas immédiate et que des travaux sont nécessaires mais peuvent attendre quelques mois. À l’inverse, Sophie Panonacle alerte sur le recul de la défense et ses conséquences potentielles pour les habitations et les parcs ostréicoles, appelant à une stratégie d’action élaborée par l’État, malgré les réticences des ostréiculteurs et riverains qui craignent des délais préjudiciables.
Source : Sudouest.fr